Voilà 3 ans que je veux écrire un article sur la Nouvelle-Zélande, tout en sachant qu'un article c'est trop peu pour relater, même rapidement, mes 3 semaines au pays des kiwis. Je vais donc te raconter ma rencontre avec la Nouvelle-Zélande. Parlons d'émotions plus que d'organisation pour une fois. J'ai fait la part belle aux photos parce que les mots ne seront jamais assez forts pour décrire le plus bel endroit sur terre (objectivement ?).
Atterrissage, Auckland
21h de vol, même pas fatiguée. La statue d'un nain du hobbit made in Weta dans le hall d'arrivée de l'aéroport. Le ton est donné. Pourtant, le premier trajet jusqu'au Mont Eden, ciel bleu soleil et palmiers, m'a laissé une impression d'Amérique. En haut de l'ancien volcan, on s'éloigne des États-Unis, mais pas trop. Auckland reste une ville de grattes ciel, seule l'atmosphère est différente. Plus calme, sereine.
Vue depuis le mont Eden
Vue depuis le mont Eden
Passé une balade sur les quais, j'ai surtout vu la ville de haut ; le mont Eden, la chambre d'hôtel au 23e étage. Quel réveil, face au soleil qui se lève, un ciel doré qui remplis la baie vitrée au pied du lit.
Le voyage commence vraiment. 18 jours pour parcourir les 2 îles, du nord au sud. 4000km dans un minibus un peu déglingué qu'il nous faudra rafistoler. Une joyeuse bande de français.es parfois bougons qui aiment (trop) râler, un guide kiwi passionné et adorable. C'est beaucoup trop peu de temps pour voir autant de choses, et ce n'est pas la moitié du temps nécessaire pour visiter la moitié du pays (t'as la ref ?).
Aventure et souffre, Nord de l'île du Nord
Après un détour par une ancienne mine d'or - on ne trouvera pas assez de pépites pour rembourser notre voyage -, le volcan. Pardon, LE volcan. Celui au milieu de nul part, en plein milieu de l'océan. Celui qui fume toujours, celui qui pue l’œuf pourris, celui que tu peux marcher dedans, celui que tu as besoin d'un masque à gaz pour l'approcher, celui qui t'emmène sur la lune sans quitter la planète. L'Aventure. Se targuer d'avoir fait une balade dans un volcan en activité. Petite fourmis face aux colonnes de souffre.
On se sent tout petit....
À la file indienne...
Finir dans les méduses, littéralement, parce que la seule chose plus folle que de marcher dans un volcan en activité, c'est de se baigner dans l'eau glacée au milieu des méduses juste à côté du volcan.
On les vois pas mais il y a plein de méduses
L'œuf pourris nous suit encore un peu, de Rotorua aux lacs colorés et acides de Wai-o-Tapu. Ils sont loin les USA, je suis dans un autre univers. Ce n'est pas encore beau à s'en crever les yeux, mais je suis déjà amoureuse je crois. Infuser dans les sources chaudes face à l'orage au bord du lac Rotorua sûrement.
Champagne pool
Coup de foudre, Est de l'île du Nord
Tout à coup changement de décors pour le début du siècle dernier. Mais je ne retiendrais de Napier que les nénuphars, la sirène et son conte plus féministe que les nôtres, et le lever de soleil rose sur mon monde beaucoup plus beau. Non l'intérêt, le mien en tout cas, de ce bout de pays perdu au bord de l'eau, c'est Cape Kidnappers.
La dent qui sort de l'océan, au bout d'une plage interminable. Les falaises au bord du sable. Ce paysage désert ou presque, grandiose, qui m'a coupé le souffle et déchiré le cœur un peu, pour en laisser un morceau sur place, être sûr que je revienne. Qu'importe les oiseaux, la balade pieds nus, les strates de roches en diagonale de la falaise, c'est du paysage que je tombe amoureuse. J'ai des frissons rien qu'au souvenir de l'émotion.
Je suis un peu triste lors du voyage retour, direction le centre de l'île pour d'autres volcans. Le paysage, malgré la pluie, sèche toutes les larmes. Les volcans, la cascade et surtout la forêt. Une forêt humide pleine de mousse qui m'emmène encore ailleurs, je ne sais plus trop où. Des plaines jaunes et arides sous la pluie à la forêt luxuriante il n'y a qu'un pas, et le franchir plusieurs fois me fait perdre mes repères. Les côtes à gravir en discutant me font perdre le souffle aussi.
De la forêt tropicale...
... à Ruapehu enneigé
Et la vue sur la Montagne du Destin depuis la chambre d'hôtel, j'avoue que ça a de la gueule. J'avais presque oublié mais je suis en Terre du Milieu, c'est le point d'origine de ce voyage. Je n'aurai pas vu la Comté mais j'aurai contemplé Mount Doom, sous la pluie et le soleil.
À peine le temps de s'abreuver des couleurs et des textures du parc national qu'il faut déjà repartir, direction la ville.
Mount Doom, Ngauruhoe de son vrai nom
Taranaki Falls
Capitale, Wellington
Wellington. Windy Welly. Wellywood. Forcément je me perds chez Weta parce que je ne peux pas être en Terre du Milieu sans m'attarder à l'endroit où elle fut fabriquée. Traîner au milieu de tous ces objets en mousse pourtant tellement réels, jusqu'à Azog lui-même au détour d'une petite salle, où un créatif malin assemble des Legos pour créer une ville futuriste.
La capitale est bien curieuse, ville immense et pourtant simple. En étant touriste et en restant aux alentours des quais j'ai forcément une vision biaisée et incomplète, un peu romantique même... Pourtant je m'y suis sentie bien, sereine, même seule sur la plage à minuit pour regarder la lune se lever et les étoiles briller.
Vue depuis les jardins botaniques
Face aux maisons perchées sur Mount Victoria, le début d'une réflexion sur l'écologie, déjà commencée en France, mais qui a pris une toute autre dimensions en Nouvelle-Zélande. Le respect pour la nature y est tellement fort (alors que je n'ai pas trop côtoyé d’autochtones au final), la vie semble plus douce, sereine et paisible. Ce n'est pas le pays des Bisounours non plus, mais je me languis de cette atmosphère si agréable et ce calme qui j'en suis certaine n'était pas lié uniquement au fait que j'étais en vacances....
Toutes les photos de cette articles sont les miennes
à suivre...
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